Serbie – Mondial de football

Aperçu

Les Serbes se sont qualifiés comme vainqueurs de groupe – contre toute attente – devant les favoris du Portugal, de la République du
Irlande, Luxembourg et Azerbaïdjan. Décisif a été une victoire 2-1 contre le Portugal à Lisbonne lors de la dernière journée de la campagne, grâce à un but vainqueur à la 90e minute du talismanique avant-centre Aleksandar Mitrovic. On pense que Dragan Stojkovic, qui a pris ses fonctions d’entraîneur-chef de la Serbie quelques semaines seulement avant le début des éliminatoires de la Coupe du monde, mérite une grande partie du crédit pour ce succès sans réserve.

Stojkovic insiste sur le football offensif et, en effet, le plus grand point fort de cette équipe serbe est la qualité individuelle du jeu offensif, ainsi que la création et la conversion d’occasions – ils ont marqué huit buts lors des matchs contre les rivaux du groupe principal, le Portugal et la République d’Irlande. Les domaines de préoccupation sont une mauvaise défense
et des problèmes dans la construction du jeu par l’arrière – ce que Stojkovic tentera de remédier avant le Qatar.

Tactique

L’absence d’un arrière droit de qualité a pratiquement forcé l’entraîneur-chef Stojkovic à jouer trois défenseurs centraux et des arrières latéraux. L’option alternative est un 3-5-2 avec deux avant-centres (Mitrovic et Vlahovic). Dans cette variante, Lukic est au banc avec Milinkovic-Savic reculant plus loin.

Homme d’étoiles

Dusan Tadic

Peut-être le meilleur joueur à son poste en dehors des cinq meilleures ligues européennes. L’arrêter est plus facile à dire qu’à faire.

Entraîneur

Dragan Stojkovic

L’ancien joueur de classe mondiale insiste sur le football offensif. Non content de simplement gagner, il veut que son équipe montre Jogo bonito.

Points de discussion

La Serbie peut-elle améliorer sa défense ?

Une feuille blanche ressemble presque à une mission impossible pour cette équipe, qui a encaissé neuf buts en huit éliminatoires, dont plusieurs après des fautes directes. Compte tenu du peu de temps dont dispose Stojkovic pour essayer de régler les choses, il semble peu probable que la défense serbe soit solide comme le roc.

Est-ce que Dusan Vlahovic, qui a eu plus de 20 saisons consécutives de buts en Serie A, se contentera d’un rôle de remplaçant ?

Peu probable mais, d’un autre côté, si la Serbie joue un système 3-5-2 avec Mitrovic et Vlahovic dans le onze de départ (plus trois joueurs offensifs à Tadic, Lazovic et Kostic), une telle tactique pourrait s’avérer trop risquée.
– surtout face à une forte opposition.

Des problèmes internes potentiels peuvent-ils être évités cette fois-ci ?

C’est presque une tradition pour les anciennes équipes de Serbie (et de Yougoslavie avant cela) que la bonne ambiance générée après une campagne de qualification réussie s’effondre pour une raison ou une autre. Les supporters serbes espèrent que ce ne sera pas le cas cette fois-ci.